« Mais… en fait, qui suis-je, moi ? »
Nous sommes très nombreuses à nous poser cette question chaque jour. Nous avons passé tant de temps à endosser différents rôles que nous ne savons finalement plus qui nous sommes, ce que nous aimons, ce qui nous fait vibrer, les valeurs profondes qui nous habitent,…
PAUSE.
Alors… « Comment dois-je fais pour savoir qui je suis, moi, et pour m’accepter ainsi ? »
La connaissance de soi est un processus qui nécessité une grande clairvoyance, une ouverture d’esprit, mais aussi et surtout, une bonne dose de tolérance. Il n’est pas question ici de mettre un filtre, d’embellir la réalité ou de s’auto-flageller, mais simplement d’être honnête. Regardons-nous bien en face… et avec le sourire, s’il vous plaît ! La connaissance de soi et l’acceptation de soi sont dans le même bateau, ne soyons pas trop sévères.
Apprendre à se connaître, c’est partir en voyage à la découverte de soi. On emporte notre sac à dos perso dans lequel on aura ajouté notre clairvoyance, notre ouverture d’esprit et notre tolérance. Comme dans tous les voyages, parfois, on erre, on se perd, on se blesse ou on a peur du noir, une fois la nuit tombée. Oui, on n’est pas parfait, on fait des erreurs, on a été blessées. Mais on a aussi accompli de grandes choses, donné de l’amour, atteint des objectifs.
Le temps passé avec soi nous donnera l’occasion de prendre de la distance avec les rôles qu’on s’est ou qu’on nous a attribués. Vous voyez de quoi je veux parler ?
- Bonne mère
- Bonne épouse
- Bonne amie
- Bonne collègue
- Bonne… Zzzzz…
Quelle pression ! Evidemment qu’il nous reste peu de possibilités de faire connaissance avec nous-même, si l’on s’est astreintes à ressembler à une parfaite potiche !
Ces femmes n’existent pas. Vous voyez, ces femmes qui ont un look constamment impeccable ; des enfants polis, doux et intelligents ; un travail à temps plein dans lequel elles excellent ; des repas bios préparés maison chaque jour ;… Il est matériellement impossible d’être tout ça à la fois. Alors quel est l’intérêt de dépenser une énergie folle à y ressembler ?
Vous voulez savoir quel genre de femme j’admire, moi ? Celles qui éclatent de rire en passant devant le miroir avec les cheveux en pétard et le maquillage qui a coulé ; les femmes tolérantes qui s’aident, se soutiennent entre elles quand les temps sont durs ; les femmes qui partagent leur passion, à qui il reste suffisamment d’énergie vitale pour être créative ; les femmes qui s’affirment et qui défendent leurs convictions ; les femmes qui pleurent parce qu’elles sont fatiguées ;… Moi, mesdames, ce qui me fait rêver, ce sont les êtres humains.
Pensez-vous que les enfants de la voisine ne sont pas encore en pyjama à 11h du matin le dimanche, un bol de céréales sur les genoux et devant la télé ? Pensezvous que sa maison est toujours propre et bien rangée ? Pensez-vous qu’elle ne rêve pas secrètement de s’octroyer son voyage de connaissance et d’acceptation de soi ? Allez mesdames, on enlève des couches de rôles qui pèsent sur nos épaules, on a besoin de légèreté pour oser être nous-mêmes !
On ouvre le sac à dos : la culpabilité, dehors ; la pression d’être parfaite, dehors ; la rancune, dehors ; la comparaison avec les autres, dehors ! Oh, il est devenu bien léger, ce sac à dos… Remplissons-le de nous, remplis-le de toi.
Je vais voir dire quelque chose : vous êtes la seule et unique personne avec qui vous passerez la fin de vos jours. Alors, autant être un bon compagnon de voyage, non ?
Je suis forte, je suis fière, je suis moi, #jesuisbelle
Écrit par Justine Fassotte
Diplômée en psychologie, Justine travaille en tant que Délégué dans un service d'aide à la jeunesse. Elle est spécialisée dans le développement personnel et le soutien individuel.